Quand un couple a décidé de ne plus vivre ensemble, que les démarches pour rétablir le Chalom (paix) dans le foyer n’ont pas abouti et qu’il faut acter la séparation par le divorce, il est impératif de se tourner vers le Rabbinat afin de procéder au divorce selon les règles strictes de la Hala’kha.
Le divorce civil est nécessaire mais pas suffisant Même si un couple a divorcé civilement et que les ex-conjoints vivent séparément, ils sont encore considérés comme mari et femme du point de vue de la Torah.
Les conséquences sont graves pour les ex – époux, en particulier si l’un ou l’autre s’engage dans une nouvelle relation hors mariage religieux et font naître des enfants qui seraient alors considérés mamzérim (issus de relations interdites) et ceux-ci ne pourront pas se marier à la synagogue, parmi la multitude des conséquences qu’entraine le statut de mamezr.
Il est donc absolument recommandé respecter la procédure de divorce religieux « guet »
Comment engager une procédure de guet ?
Il est conseillé de prendre un premier rendez-vous avec le « Beth-Din » (Tribunal Rabbinique) afin d’évaluer la situation.
Chaque situation est particulière et nécessite un temps de réflexion et d’analyse.
Une procédure de divorce religieux peut durer d’1 à 4 mois selon les situations.
En quoi consiste le divorce religieux ?
Il consiste en une cérémonie au cours de laquelle le mari remet à son épouse, en présence d’un « Beth-Din » (Tribunal Rabbinique), un Guet ou acte de divorce. Le divorce religieux suit une démarche spécifique sur le plan de la halakha.
En France, cette démarche religieuse sera précédée du divorce civil.
Information importante :
Dans le cas où le mari se montrerait récalcitrant à donner le Guet, il existe une jurisprudence en France qui peut le condamner à de lourdes peines financières à titre de dommages et intérêts.
Soutien et accompagnement :
Pour ceux qui le souhaitent et en ressentent le besoin, le Consistoire de Marseille propose aux couples qui divorcent religieusement un accompagnement psychologique, avant, pendant et après la procédure. Des psychothérapeutes et consultants experts spécialement formés se rendent disponibles. Le coût de ces séances peut être pris en charge par le « Fond de solidarité du Consistoire de Marseille ».